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 Mon expérience GPS PORTABLE 


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Je vais essayer de développer ici les notions pratiques que j'aurais aimé avoir au moment de l'achat de mon GPS et que les vendeurs que j'ai vus étaient incapables de m'expliquer clairement.
 
Donc...je passerais sous silence le mode de fonctionnement, les satellites et tout ça, c'est expliqué partout !
 
Un GPS portable, c'est un écran d'affichage et quelque boutons. Il sert à se positionner géographiquement. Il suffit de trois notions pour comprendre les principes d'utilisation.
Pour le reste il suffit de savoir que ça fonctionne un peut comme un téléphone portable. On se déplace dans des menus et des sous menus avec les quelques touches. Le mien étant d'origine hexagonale, il a en plus une aide en français pour chaque fonction, et il est tout en vrai français pas en traduction chinois>anglais>français.
 
Voici les trois notions de base:
 
LA NOTION DE WAYPOINT (WPT) ou point de passage
il s'agit d'enregistrer dans l'appareil les coordonnées d'un point remarquable et optionnellement de lui donner un nom. Cela crée une base de wpt.
L'enregistrement peut être fait "à la volée", le GPS enregistrant sa position présente ou manuellement en entrant les coordonnées géographiques de ce point (à l'aide des touches et c'est pire que pour un sms, ou par transfert de données à partir d'un ordinateur).
Il y a plusieurs formats possibles pour les coordonnées, mais on ne s'intéressera au détail qu'en ayant déjà l'appareil. Pour résumer, il y a un large choix: degrés+minutes+secondes, formats Lambert ou autres qui représentent une distance, etc. Chaque carte a son lot de type de coordonnées inscrites dans les marges et il existe même des cartes avec un quadrillage kilométrique (en bleu) spécial GPS (coordonnées UTM). Il "suffit " de choisir. Une fois un wpt entré, quel que soit l'endroit où l'on se trouve on peut demander à l'appareil de nous guider vers ce wpt, soit en le choisissant dans la base de wpt en mode liste, soit en le choisissant dans la liste des wpt les plus proches du lieu présent.
Lors d'un déplacement vers un wpt on peut choisir le type d'affichage.
Les plus intéressants sont l'affichage imitant un compas et celui simulant une route en perspective convergeante, il s'agit dans tous les cas de visualiser son écart par rapport au trajet idéal qui est la ligne droite du point de départ au point visé. C'est très intuitif et efficace. Il suffit de se déplacer vers la gauche ou la droite, afin de recentrer le tout sur l'écran.
 
LA NOTION DE ROUTE
En créant une liste qui répertorie des wpt enregistrés dans la base de wpt, on crée une route que l'appareil mémorise.
Il suffit de demander au GPS de nous faire suivre cette route en lui fournissant le point de départ et le sens de parcours.
il nous guide d'un wpt à l'autre comme précédemment, mais à chaque fois qu'on approche du wpt visé (par ex 100m), l'appareil se met à viser sur le wpt suivant de la liste.
Il ne sert à rien de mettre trop de wpt sur une route. Il suffit de déterminer des portions de trajet qui ne s'écartent pas trop de d'une ligne droite reliant deux wpt bien choisis.
 
LA NOTION DE TRACE
Dès qu'on le déplace, le GPS enregistre sa position à intervalles réguliers (distance ou temps). J'ai réglé cet intervalle à 100m pour le VTT. Il trace alors une ligne sinueuse sur l'écran qui simule le trajet suivi vu d'en haut, sa (=notre) position étant représentée par un petit rond au bout de la ligne. J'ai réglé l'échelle de visualisation à 1km pour le VTT (hauteur écran => 1Km). Les 1000 points d'enregistrement disponibles me permettent une trace totale de 100km . Si je ne remet pas tout à zéro, dès que les 1000 points sont utilisés ça repart au début en effaçant les points les plus anciens.
En pratique, supposons que le dimanche 1er on me guide sur un parcours de moins de 50Km que je ne connais pas. J'allume mon GPS, la fonction trace enregistre alors automatiquement ce parcours. Je n'utilise pas le GPS pendant la semaine. Le dimanche 8, je retourne au point de départ du parcours enregistré le 1er, j'allume le GPS , un petit rond indique ma position, et la trace faite le 1er est affichée à l'écran. Il suffit de faire superposer la trace qui va se former par mon déplacement avec celle qui est restée affichée pour refaire le même parcours.
Tout l'intérêt de la trace se révèle aussi quand on active la fonction "retour". L'enregistrement de la trace s'arrète mais la ligne reste visible sur l'écran. Seul le petit rond va représenter notre position courante. Il suffit alors de se déplacer afin que le rond suive la ligne pour retourner à la case départ et empocher les 20000 francs...euh... non ça c'est au Monopoly®.
 
Il y a des logiciels qui permettent de gérer les cartes afin de créer des routes et de les transférer sur le GPS par un cable de liaison.
Vous scannez votre carte, vous effectuez une calibation en jonglant avec toutes les notions de formats et vous tracez la route.
Il y a par exemple GPStrack (http://www.gpstrack.com), et Carte sur Table (http://phgiraud.free.fr) qui a l'air bien, sauf qu'il ne gère pas les MLR®
 
Attention, comme pour tout écran à cristaux liquides, la visiblité de l'écran est mauvaise avec des lunettes à verres polarisants.

J'avais moi-même un GPS portable MLR SP24® , et pour voir comment je le fixais sur mon vélo aller à la page astuces.
maintenant qu'il ne fonctionne plus je l'ai remplacé par un Garmin 72H qui est quasi équivalent, mais plus moderne. Les transferts PC se font par USB.
  la bête   sur le support

Bien que cet excellent modèle ne se fasse plus, MLR® ayant été phagocyté par Thalès / Magellan,
voici SES CARACTÉRISTIQUES TECHNIQUES OFFICIELLES

(*)Le système GPS Navstar est sous le contrôle des autorités américaines qui peuvent sans préavis activer ou désactiver le code SA. Depuis le 2 mai 2000 le code SA n'est plus activé. Avec le code SA activé, la précision horizontale est de 25 mètres RMS 2D.


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©  P. Touny